Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mardi 19 juin 2018 à 21h45
Réduction des inégalités entre les français et les territoires — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

J'ai dit que vos propositions étaient très intéressantes, mais vous ne m'écoutez plus depuis que je vous ai déçu avec la première partie de mon propos.

Madame la présidente, mes chers collègues, avec cette proposition de loi que vous avez refusée voilà quelques mois, force est de constater que nous sommes toujours au point mort. Il y a urgence. La fracture territoriale s'aggrave, que ce soit en termes d'accès aux soins – ceux qui participent avec moi aux travaux de la commission d'enquête parlementaire sur l'accès aux soins le confirmeront – , de téléphonie mobile, domaine dans lequel, monsieur le secrétaire d'État, on n'avance pas, du numérique sur lequel on avance si lentement, ou du logement, à propos duquel on verra quelles seront les conséquences de la loi ÉLAN

Pour répondre, cette agence devra s'inscrire dans une logique de guichet, en mettant à disposition de l'ingénierie et en favorisant la mutualisation des ressources. Il faut faire disparaître de nombreuses agences que vous connaissez, comme l'Agence nationale pour la rénovation urbaine – l'ANRU – , l'Agence nationale de l'habitat – ANAH – , le Commissariat général à l'égalité des territoires – CGET – , le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement – CEREMA – et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – ADEME – , et créer une seule unité proposant une ingénierie, disposant d'un pilotage de Matignon et donnant la parole aux territoires : une action dans les territoire et des appels à projets portés par des élus locaux qui exercent la responsabilité au quotidien.

Les départements, les régions et l'État doivent être capables de parler…

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