Intervention de Sophie Panonacle

Séance en hémicycle du mardi 19 juin 2018 à 21h45
Lutte contre la pollution du transport maritime et promotion des carburants marins alternatifs — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Panonacle :

Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général, monsieur le rapporteur spécial, mes chers collègues, il y a quarante ans, le 16 mars 1978, l'Amoco Cadiz sombrait près de l'île d'Ouessant et répandait 230 000 tonnes de pétrole brut dans l'océan, provoquant l'une des pires catastrophes écologiques de l'histoire maritime de notre pays. Le 14 décembre 1999, ce fut au tour de l'Erika de souiller nos côtes. Une onde de choc a réveillé nos consciences, et des moyens importants ont été mis en oeuvre par la puissance publique pour protéger et réglementer le transport des hydrocarbures en mer. Aujourd'hui, personne n'imaginerait que ces moyens soient remis en cause.

Dorénavant, le nouveau défi environnemental auquel nous sommes confrontés est celui du dérèglement climatique et de la nécessité de désintoxiquer notre société de sa dépendance aux énergies fossiles. Selon le FMI, les entreprises d'extraction d'énergies fossiles bénéficient chaque minute de 10 millions d'euros de subvention dans le monde, soit un total de 4 740 milliards pour l'année 2015. Cela représente davantage que toutes les dépenses de santé de tous les gouvernements du monde ! Nous avons donc les moyens financiers de changer de paradigme en matière d'énergie.

Les objectifs du Plan Climat sont clairs : nous devons atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Le transport maritime devra également réaliser sa transition énergétique. La loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a lancé cette dynamique, en prévoyant, à l'article 52, le soutien de l'État à l'installation du système de distribution de gaz naturel liquéfié et d'alimentation électrique à quai dans les ports pour les navires.

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