Intervention de Jean-Luc Denis

Réunion du mercredi 13 juin 2018 à 14h10
Commission d'enquête sur les maladies et pathologies professionnelles dans l'industrie risques chimiques, psychosociaux ou physiques et les moyens à déployer pour leur élimination

Jean-Luc Denis, porte-parole du collectif Vérité et justice pour Jacques et Damien :

Valdi n'a donc pas poursuivi son activité après la tragédie du 25 juin 2011, tous ses bâtiments ayant été détruits. Il me semble que son usine de traitement de piles se trouve aujourd'hui près de Limoges.

S'agissant des contrôles, des manquements sont très probables. Des collègues de la CGT m'ont souvent raconté qu'ils savaient quand un contrôle avait lieu, la direction leur demandant de balayer et de ranger les ateliers.

Je le rappelle, cette entreprise avait déjà été condamnée quatre fois. Nous avons vraiment du mal à comprendre les notions de prévention. J'ai travaillé comme éducateur dans un quartier difficile et, croyez-moi, quand un jeune récidivait, je le vivais comme un échec. Nous avons tous droit à l'erreur. Mais la récidive n'est pas admissible.

Vous avez parlé, monsieur le rapporteur, d'« attitude criminelle ». C'est un terme que nous n'avons pas prononcé pendant l'enquête pour ne pas être poursuivis, mais vous avez raison.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.