Intervention de Barbara Pompili

Réunion du jeudi 7 juin 2018 à 9h00
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Il nous a en effet été dit, lorsque nous nous sommes rendus à l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), qu'il faudrait, pour retirer un colis posant problème, retirer préalablement tous ceux qui auraient été entreposés après lui. Il faudrait donc autant de temps pour retirer les colis que pour les mettre. Si l'on a par exemple entreposé des colis pendant trente ans, il faudrait trente ans pour les retirer. Même en l'absence de problème, si une décision politique d'arrêt de Cigéo intervenait, quelle qu'en soit la raison, il faudrait énormément de temps pour extraire tous les colis. L'expression de « réversibilité politique » a ainsi été employée, par opposition à une réversibilité concrète. Il s'agit d'un sujet important, dans la mesure où nos décisions vont se fonder sur l'existence d'une réversibilité.

Il nous a également été indiqué que l'un des problèmes résidait dans le fait que le laboratoire n'avait pas procédé à des expertises sur le site où les déchets allaient être stockés. Cela signifie que l'on n'est donc pas à l'abri de découvrir, lors du début des travaux sur le site, un certain nombre de problèmes insoupçonnés. Cela a-t-il été envisagé ?

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