Intervention de Barbara Pompili

Réunion du jeudi 7 juin 2018 à 9h00
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

On reste toujours dans l'hypothèse où l'on continue à retraiter. La piscine qu'il va falloir construire pour entreposer le MOx usé va poser des problèmes en termes de sûreté, dans la mesure où il s'agit de matières plus dangereuses que des combustibles usés « classiques ». Considérez-vous qu'il soit raisonnable de poursuivre dans cette voie, sachant que la seule finalité annoncée aujourd'hui pour le MOx usé est d'entrer dans ces hypothétiques centrales de quatrième génération ? Ne vaudrait-il pas mieux considérer que le risque est trop grand pour procéder à un tel entreposage et envisager ultérieurement, si ces centrales sont construites, comment les alimenter ? L'entreposage à sec semble, du point de vue de la sûreté, plus intéressant que l'entreposage en piscine ; mais se pose le problème de temps de refroidissement préalable nécessaire. On ne peut donc pour l'instant entreposer du MOx ainsi. En revanche, on pourrait imaginer stocker dans ce genre de conditionnement tous les autres combustibles usés qui attendent aujourd'hui à La Hague, ce qui libèrerait de la place sur le site pour entreposer du MOx, ne rendant ainsi peut-être plus nécessaire la construction d'une piscine. Cette éventualité a-t-elle été envisagée ?

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