Intervention de Sandrine Mörch

Réunion du mercredi 2 août 2017 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

Madame la ministre, je puis témoigner, pour avoir accompagné, pendant une quinzaine d'années, un jeune en fauteuil qui est devenu multi-médaillé paralympique, que le sport représente une formidable force de décloisonnement qui a fait basculer sa vie. Il est donc important qu'au-delà des mesures prises pour des sports comme le basket-ball ou le football, les stations de ski, l'accès aux plages ou les sentiers de randonnée, par exemple, soient adaptés. Actuellement, ces aménagements sont souvent le fait de communes ou d'acteurs privés ; il n'existe pas une impulsion nationale suffisante. Néanmoins, il me semble que l'image des Jeux paralympiques a évolué, et que l'on reconnaît désormais les qualités physiques et psychiques des athlètes du handisport.

Par ailleurs, j'ai pu observer, en suivant la situation de demandeurs d'asile hébergés dans des familles vivant dans des villages périurbains, qu'ils avaient pu s'intégrer dans ces villages pourtant très rétifs vis-à-vis des étrangers en assumant la gestion des clubs de football locaux. Nous avons là une nouvelle illustration des vertus du sport, qui, en l'espèce, peut être beaucoup plus efficace qu'une politique d'intégration.

J'en viens à ma question, qui concerne les jeunes, et les moins jeunes, qui ne partent pas en vacances et doivent trouver à s'occuper dans leur quartier. Les activités organisées par la commune sont une véritable respiration, mais, parmi les différents sports, c'est la natation qui leur donne le plus le goût des vacances. Je souhaite donc vous interroger quant au soutien financier apporté aux communes pour l'entretien des piscines municipales – dont beaucoup ont dû fermer, faute de moyens – et, plus largement, sur la possibilité de rendre ces piscines plus accessibles – par exemple en fixant le tarif d'entrée à un euro l'été – et de mobiliser des éducateurs pour y animer des activités.

Par ailleurs, les colonies de vacances souffrent, depuis le milieu des années 1990, d'une grave désaffection. Elles conservent pourtant des vertus importantes, du point de vue de l'apprentissage ludique de la vie collective, de la mixité sociale ou de l'éducation populaire. Comment favoriser une nouvelle dynamique de croissance des colonies de vacances ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.