Intervention de Valérie Gomez-Bassac

Réunion du mercredi 2 août 2017 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac :

Mes deux questions sont étroitement liées. La première concerne le manque de lisibilité des formations dans le champ du sport.

Force est de constater que pour le grand public, une confusion existe entre les différentes formations et les prérogatives qu'elles offrent, notamment via les cartes professionnelles. Aujourd'hui, un bachelier peut suivre une formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) à l'université pendant trois ans, en ayant à sa charge les frais d'inscription universitaires – peu élevés – et obtenir un diplôme de niveau 2. Il peut également suivre d'autres formations, comme le brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS) ou le diplôme d'État de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (DEJEPS), d'un coût compris entre 4 000 et 8 000 euros, et obtenir un diplôme de niveau 4 ou de niveau 3, donc moins élevé que le STAPS.

J'ai pu constater au sein de mon université que certains diplômés de STAPS éprouvaient des difficultés à trouver un emploi, et qu'il leur était parfois demandé de passer un BPJEPS en complément de leur licence. Les professionnels du secteur invoquent le manque de lisibilité du contenu des diplômes entre les formations du ministère des sports et celles du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Pourtant, un texte de loi adopté il y a un peu plus d'un an souligne la nécessité d'articuler les formations entre les différents ministères de tutelle. Il faut donc favoriser une réelle concertation entre eux.

Comment comptez-vous travailler avec le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche pour donner davantage de visibilité, auprès des professionnels, à l'offre de formation dans le domaine du sport, et plus de lisibilité quant aux compétences et qualifications inhérentes aux diplômes ?

Ma deuxième question porte sur le nombre croissant de candidats à la filière STAPS, qui arrive à saturation dans toutes les universités. L'absence de formations courtes à tarif universitaire dans le domaine n'aggrave-t-elle cette situation ?

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