Intervention de Guillaume Larrivé

Séance en hémicycle du jeudi 28 juin 2018 à 9h30
Agriculture durable pour l'union européenne — Article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, je saisis l'opportunité de ce débat sur les questions agricoles pour interpeller le Gouvernement et le ministère de l'agriculture sur l'avenir de l'école vétérinaire de Champignelles, au coeur de la Puisaye, dans l'Yonne. L'avenir de l'agriculture, c'est aussi l'avenir de la ruralité, lequel passe également par de vraies décisions structurantes d'aménagement du territoire. Voilà plus de quarante ans qu'a été implantée à Champignelles une antenne de l'école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort, placée sous l'autorité du ministre de l'agriculture. Pendant trente ans, des investissements régionaux très puissants y ont été faits, sous la conduite de mon prédécesseur Jean-Pierre Soisson puis de François Patriat.

Or, il y a quelques jours, nous avons appris que votre gouvernement envisageait de fermer l'antenne de Champignelles. Je le dis de manière solennelle : nous ne l'acceptons pas, car nous pensons qu'il est important que cette école de formation des vétérinaires soit inscrite au coeur du territoire bourguignon, dans l'Yonne, pour maintenir un vrai lien avec le monde agricole et le monde rural. C'est pourquoi, monsieur le secrétaire d'État, j'ai saisi il y a quelques jours votre collègue, le ministre de l'agriculture, pour lui demander, en urgence, que se tienne au ministère une réunion de crise, avec les élus du territoire, le président du conseil départemental de l'Yonne, la présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et l'ensemble des acteurs territoriaux. Il faut que le centre vétérinaire de Champignelles ait un avenir au coeur de la Puisaye, au coeur de la Bourgogne !

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