Intervention de Philippe Michel-Kleisbauer

Réunion du mercredi 20 juin 2018 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer, rapporteur pour avis :

Même si l'action du service de santé des armées (SSA) ne relève pas complètement de la mission budgétaire qui nous occupe aujourd'hui, j'avais conclu mon intervention en séance publique en soulignant l'importance de prendre en compte le syndrome post-traumatique. De manière complètement incidente, nous sommes tous confrontés à cette question sur nos territoires car nous avons réalisé que parmi les personnes qui dorment dehors l'hiver, on trouve de très nombreux anciens combattants. Durant des années, nous avons ainsi perdu de vue un grand nombre de nos anciens atteints de tels syndromes, ce qui doit nous amener à nous interroger sur le handicap, qui n'est souvent traité que dans son aspect physique. Au titre de la présente mission, les crédits inscrits pour financer la reconversion de l'Institution nationale des invalides (INI) – peut-être serait-il d'ailleurs pertinent de visiter ce site – sont essentiels, l'INI s'étant engagé dans un programme de modernisation ayant notamment vocation à en faire le site référent pour la prise en charge des blessés atteints de syndrome post-traumatique. Bien sûr, l'INI conduit son action avec les hôpitaux militaires, et en premier lieu l'hôpital Percy. Dans ce cadre, je rappelle que le projet de transformation de l'INI représente un coût de 50 millions d'euros.

Je me permets d'insister sur la prise en charge des jeunes anciens combattants, dont nous avons parfois du mal à assurer l'accompagnement. Je pense notamment à ceux qui ont été engagés en ex-Yougoslavie, qui ont été confrontés à des événements très durs et que l'on ne connaît pas vraiment, sauf lorsqu'il s'agit de nos anciens camarades.

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