Je rappelle tout de même que cela fait des années que nous tentons d'inverser le dispositif et d'aller vers une majorité positive des trois cinquièmes. J'ai participé à la mission parlementaire menée par Claude Bartolone et Michel Winock, dont le rapport a été cité à juste titre. Une très grande majorité s'était dégagée en faveur de cette disposition, non pas dans l'optique de modifier l'esprit de la Constitution, mais en vue de rééquilibrer les pouvoirs entre le Parlement et l'exécutif.
Le pouvoir de proposition, qui est essentiel, appartient au Président de la République. L'assiette étant plus large, un travail de conviction devrait être réalisé, afin d'obtenir une garantie sur les compétences. Cette ouverture serait très favorable.