Vous avez évoqué les moyens limités de l'ANSSI : cette agence est aujourd'hui un service du Premier ministre ; ce statut juridique est-il satisfaisant ? Gagnerait-elle à un statut plus autonome ?
Par ailleurs, si l'on considère que le cyberespace constitue un milieu d'opération à part entière au sens militaire du terme, cela n'a-t-il pas d'implications juridiques, peut-être constitutionnelles ?
Enfin, on sait que pour nuire à un pays et le déstabiliser profondément, le plus efficace est de viser ses infrastructures énergétiques, mais aussi bancaires. Avec la numérisation croissante des opérations bancaires, cette vulnérabilité va en augmentant. Suffit-il à vos yeux de laisser aux banques le soin de se protéger seules, ou l'État doit-il agir ?