Intervention de Valérie Boyer

Séance en hémicycle du lundi 25 septembre 2017 à 21h45
Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Si nous sommes ici réunis, c'est parce que face au terrorisme, nous cherchons tous continuellement un équilibre entre libertés publiques et sécurité.

La première des libertés est de vivre dans un pays sécurisé. Le projet de loi dispose que, dans le périmètre de protection mis en place afin d'assurer la sécurité d'un lieu ou d'un événement soumis à un risque d'actes de terrorisme, les policiers ou les gendarmes ne pourront pas procéder à des palpations de sécurité, à l'inspection visuelle et à la fouille des bagages ni à la visite d'un véhicule sans le consentement de la personne faisant l'objet de ces vérifications.

Les Français qui nous écoutent espèrent en nous : ils espèrent que nous les protégions, ils espèrent pouvoir vivre en sécurité, ils espèrent que nos textes soient efficaces pour lutter contre la guerre que nous a déclarée le terrorisme. Or la procédure que vous proposez complique une fois encore le travail des policiers et des gendarmes, qui en font déjà suffisamment.

Il est donc indispensable que les policiers ou les gendarmes puissent procéder à des fouilles alors même que les personnes concernées ne le voudraient pas. Cela me semble absolument logique ! Face aux terroristes, nous devons agir vite et efficacement pour la sécurité des Français. C'est pourquoi cet amendement vise à supprimer l'exigence de consentement préalable.

Je le répète, cela me semble d'une logique imparable. Comment peut-on demander à quelqu'un que l'on suspecte de détenir des objets potentiellement dangereux pour la vie des autres son consentement à être fouillé dans un périmètre de sécurité ? Si l'on veut procéder à de telles vérifications, c'est bien parce que l'on a identifié un danger et qu'il est absolument indispensable d'écarter ce danger en fouillant les personnes malfaisantes !

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