Intervention de colonel Lionel Lavergne

Réunion du mercredi 25 juillet 2018 à 11h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

colonel Lionel Lavergne, chef du Groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR) :

Je dirais qu'il y a deux types de relations.

Revenons sur les missions de M. Benalla. Il était adjoint au chef de cabinet, donc en charge, sous l'autorité du chef de cabinet, de l'organisation des déplacements. Son premier contact, en matière de coordination, pour la partie sécurité, c'était le chef du GSPR ou l'un de ses adjoints. Je précise que le chef du GSPR, son adjoint ou son chef d'état-major doit être présent lors de tout déplacement officiel du Président, notre présence est permanente. À ce titre, j'ai toujours eu des relations très professionnelles, très claires sur la répartition des missions, sur la manière de travailler, sur la collaboration – car il s'agit bien d'une collaboration – avec la chefferie de cabinet.

Je n'ai rien à dire si ce n'est que M. Benalla est quelqu'un de dévoué, de disponible. Si je peux porter un jugement, il était très efficace, très réactif dans son travail. Il était pour nous un très bon interlocuteur en matière d'organisation des déplacements du Président de la République.

Au-delà du lien fonctionnel avec le chef du GSPR, M. Benalla parlait avec d'autres personnels – lorsque le Président se déplace, c'est une équipe qui se déplace. M. Benalla a toujours eu des rapports très cordiaux avec l'ensemble des personnels qui sont sous mon autorité.

Pour faire référence à certaines remarques qui ont pu être faites dans d'autres cercles, je n'ai jamais eu de retours de personnels faisant état d'un comportement déplacé de M. Benalla. Je n'ai jamais entendu dire non plus qu'il était craint ou qu'il faisait peur à certains personnels du GSPR.

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