Intervention de Guillaume Larrivé

Réunion du jeudi 26 juillet 2018 à 14h05
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Monsieur le directeur, vos propos, tels que je les entends, sont parfaitement conformes à la lettre que vous nous avez adressée mardi.

Vous avez déclaré dans cette lettre que « si, entre le 1er mai et le 18 juillet, M. Benalla a bien participé à des réunions relatives à l'organisation des déplacements présidentiels, cela ne fut pas le cas sur la période allant du 1er au 18 mai », indiquant bien que M. Benalla avait participé à des réunions relatives à l'organisation des déplacements présidentiels entre le 19 mai et le 18 juillet. Vous venez de compléter cette déclaration en évoquant des réunions relatives à la préparation du déplacement du Président de la République pour la cérémonie du 14 juillet, à la préparation du déplacement du Président de la République pour l'hommage à Mme Veil, ainsi que la réunion relative au retour de l'équipe de France de football.

Je relève que vos propos restent contradictoires avec les déclarations du porte-parole du Président de la République : dans sa conférence de presse officielle, M. Bruno Roger-Petit a expliqué que M. Benalla avait été démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du Président. Je vois donc une contradiction, non dans vos propos – ils corroborent parfaitement vos déclarations écrites de mardi –, mais entre ce que vous nous dites et les propos de la Présidence de la République.

Madame la présidente, cela me conduit, par parallélisme des formes, à souhaiter que le porte-parole du Président de la République, M. Bruno Roger-Petit, soit entendu par notre commission. Nous vérifierons ainsi si lui-même n'a pas fait une erreur de date, s'il ne s'est pas trompé lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'Élysée. Nous aurons entendu deux fois M. Gibelin ; il paraît impérieux d'auditionner M. Bruno Roger-Petit pour confronter ses propos sous serment à ses déclarations au palais de l'Élysée.

S'agissant de cette période, je n'ai pas de questions.

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