Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mardi 26 septembre 2017 à 21h30
Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je serai très bref. Les propos tenus à l'instant par notre collègue Descrozaille m'ont beaucoup surpris. Ainsi donc, une fois que la commission des lois a organisé des auditions et examiné le projet de loi, le travail de notre assemblée est terminé ? Mais, pardonnez-moi de vous le rappeler, tous les députés sont membres d'une commission. Que penseriez-vous si je vous disais, en tant que membre de la commission des finances, lorsque l'assemblée sera saisie du projet de loi de finances : « nous allons faire le travail en commission, vous pouvez partir ; nous voterons le budget nous-mêmes, tout ira bien » ?

Vous rendez-vous compte de ce que cela signifie, mon cher collègue ? Le droit du Parlement, ce n'est pas rien ! Cela implique le droit de discuter les textes et de les amender. Cela implique un débat, dans lequel on peut citer les références que l'on veut : le Président de la République pour les uns, le triste exemple de l'assassinat du père Hamel pour les autres. C'est cette liberté qui fait la richesse de nos débats. Ne privez pas la représentation nationale de la possibilité d'examiner de façon approfondie les textes qui lui sont soumis car les Français nous regardent et se savent concernés.

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