Intervention de Bruno le Maire

Séance en hémicycle du mardi 25 septembre 2018 à 15h00
Croissance et transformation des entreprises — Présentation

Bruno le Maire, ministre de l'économie et des finances :

En outre, nous manquons de solidarité entre les PME françaises et les grandes entreprises, alors que nos voisins allemands savent construire cette solidarité. Enfin, nous n'avons pas su trancher la répartition des rôles entre l'État et les entreprises, et une telle confusion des rôles affaiblit au quotidien notre économie.

Derrière tous ces blocages, il y a une question fondamentale : la France peut-elle réussir dans la mondialisation et y affirmer un modèle économique qui lui soit propre, ou bien est-elle condamnée, comme le proposent certains, à se replier sur elle-même et à lutter en vain contre la mondialisation ? Ma réponse est claire, c'est la réponse de notre majorité : oui, la France peut et va réussir dans la mondialisation ; la France peut et va bâtir une nouvelle prospérité française.

Cette nouvelle prospérité française doit bénéficier à tous les Français, quels que soient leur origine, leur diplôme, leurs qualifications.

Cette nouvelle prospérité française doit bénéficier à tous les territoires parce que nous ne croyons pas à un modèle de développement économique où la richesse, les savoirs, les laboratoires et les entreprises ne seraient concentrés que sur quelques métropoles au détriment des territoires reculés, notamment ruraux.

Cette nouvelle prospérité française doit faire le pari de l'intelligence, de la créativité, des nouvelles technologies et de l'innovation.

Cette nouvelle prospérité française doit favoriser une croissance durable car je ne vois aucune opposition entre la compétitivité économique et le respect de l'environnement. Je crois même qu'il y a entre les deux une complémentarité étroite car nos entreprises seront d'autant plus compétitives qu'elles feront le pari du respect de l'environnement et de l'innovation.

Cette nouvelle prospérité française repose sur des choix budgétaires et fiscaux clairs, que Gérald Darmanin et moi avons rappelés hier : la valorisation du travail, l'allégement de la fiscalité du capital, le soutien à l'innovation et la baisse des prélèvements obligatoires sur les ménages comme sur les entreprises.

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