Intervention de Aurélien Pradié

Réunion du mercredi 3 octobre 2018 à 16h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié, rapporteur :

Je suis favorable à votre amendement et, comme le fait est assez exceptionnel, je veux m'en expliquer. L'innovation de votre amendement, c'est le sans-faute, qui vise à ce que les familles n'aient pas à faire la preuve de la faute mais simplement à constater que le droit de la République n'est pas appliqué en ce qui les concerne. Je suis d'accord avec vous : cela doit suffire pour engager la responsabilité de l'État. Que vaut la loi si elle est systématiquement, sur des droits fondamentaux, soumise à des contingences ? Rien. Il faut donc nous battre avec ardeur pour faire en sorte que l'État soit face à ses responsabilités. L'État, ce n'est pas Emmanuel Macron, pas plus que Nicolas Sarkozy ou François Hollande ; c'est la représentation de la République et, en l'occurrence, l'État, quel qu'en soit le chef, n'a pas vocation à ne pas respecter ses obligations. La loi de 2005 est très claire, les obligations qu'elle crée le sont tout autant. Je donne un avis favorable à cet amendement qui vise à faire respecter la loi de la République.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.