Intervention de Richard Ferrand

Séance en hémicycle du lundi 3 juillet 2017 à 15h00
Débat sur la déclaration du président de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues parlementaires, c'est le 16 novembre 2015 que j'assistais pour la première fois à une réunion du Congrès. L'histoire commandait alors que les représentants de la nation se rassemblent. En souvenir de ce jour, je veux rendre hommage à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme et exprimer nos sentiments solidaires dans la peine à toutes les familles qui ont perdu l'un des leurs.

Mesdames et messieurs, Emmanuel Macron avait annoncé tôt dans sa campagne qu'il s'exprimerait chaque année devant le Parlement réuni. Je salue cette pratique nouvelle qui permettra au Président de la République de faire partager sa vision et de rendre compte de son action à la représentation nationale.

Les points cardinaux posés aujourd'hui par le Président de la République seront ceux de notre boussole pour le travail de la XVe législature de l'Assemblée nationale.

Face aux défis, l'heure n'est plus au statu quo ni à l'immobilisme mais à l'action. Nos objectifs sont clairs, y compris pour ce qui est des évolutions institutionnelles nécessaires. Ils consistent à donner corps, avec le Gouvernement, au contrat passé entre le Président de la République et nos concitoyens pour la réalisation des chantiers essentiels à l'avenir de notre pays. Ce contrat engage toute la majorité issue des urnes, pour remettre la France en marche, pour permettre aux Françaises et aux Français de redevenir maîtres de leur destin et à la nation de retrouver le mouvement créateur d'une grande histoire. Aujourd'hui est la première étape.

Nous avons l'obligation absolue de réussir. Les Françaises et les Français ne veulent plus seulement des intentions et encore moins des dogmes ; ils veulent des solutions, des actes et des résultats.

Il s'agit d'abord de libérer notre pays des carcans et des blocages qui freinent l'activité et pénalisent la cohésion, pour renouer avec la prospérité, le progrès, le mouvement, l'inventivité, créer plus de justice et d'égalité. Il nous incombe collectivement de décrisper les tensions inutiles, de permettre un souffle et un élan nouveaux, de donner, en priorité à la jeunesse, de nouvelles espérances. Certaines règles, devenues obsolètes – nous le savons toutes et tous –, doivent être modernisées, allégées, voire abolies. Cela passe par une action publique plus efficace, plus rapide, plus ciblée. Il appartiendra au Parlement de s'en assurer, notamment en axant davantage son travail sur l'évaluation et le contrôle des politiques publiques.

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