Intervention de Alexandre Holroyd

Séance en hémicycle du lundi 15 octobre 2018 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2019 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, madame la secrétaire de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, « Choose France, choisissez la France » : c'est le message limpide que l'élection du Président de la République et de cette majorité a envoyé aux investisseurs du monde entier, en juin 2017. C'est aussi un cap très clair : c'est une injonction à la transformation de nos politiques publiques, pour que notre pays retrouve l'attractivité qu'il mérite. Cette transformation a été engagée dès l'été 2017 avec le premier volet de la réforme du dialogue social. Ce deuxième budget, dont nous entamons l'examen aujourd'hui, s'inscrit pleinement dans la continuité.

C'est un budget qui fait le pari de la cohérence et le choix de la sincérité. Derrière ces principes, mes chers collègues, se cache une réalité bien tangible pour ceux qui souhaitent investir : la promesse de politiques prévisibles, crédibles, lisibles. Pas d'inepties révolutionnaires déclamées aujourd'hui pour mieux être oubliées demain ; pas de responsables politiques qui chantent leur amour des équilibres budgétaires au moment du fromage, mais proposent avec désinvolture au dessert plus de 6 milliards d'euros de pertes de recettes pour l'État ; pas de zigzag, de sinuosité, de circonvolution, de virage, de flexuosité. Réduire conjointement la part de la dette publique, de la dépense publique, du déficit public et des prélèvements obligatoires dans le PIB : nous l'avons voté l'année dernière, nous l'entérinons à nouveau aujourd'hui.

Comme son prédécesseur, ce paquet budgétaire PLF-PLFSS fait le choix de soutenir nos entreprises et d'encourager les entrepreneurs de demain. Il continue à faire converger l'impôt sur les sociétés vers la moyenne européenne. Il engage la baisse des charges sociales, en supprimant les cotisations patronales au niveau du SMIC, parce que cette majorité assume que c'est en soutenant ceux qui créent de l'emploi que l'on s'attaque véritablement au chômage.

Ce budget s'attaque à l'illisibilité de notre fiscalité, devenue un véritable épouvantail au cours des dernières décennies, un labyrinthe dans lequel on trouve tantôt des aides parfaitement inefficaces, tantôt des mécanismes de soutien en contradiction totale avec notre volonté farouche de réussir la transition écologique.

Ce budget, c'est aussi la partition de certains éléments du projet de loi PACTE – plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises – , dont le ministre de l'économie et des finances, Bruno Le Maire, a été le compositeur. Demain et grâce à ce budget, nos PME familiales se transmettront plus facilement. Ces PME transmises de génération en génération au fil des décennies et des siècles, qui préservent et enrichissent des savoir-faire uniques au monde et qui font la fierté de tous les Français, sont les bijoux de notre économie ; nous nous devons de les protéger et de les faire grandir. Demain, grâce à ce budget, les salariés des TPE, PME et ETI seront d'autant plus partie prenante à la vie de leur entreprise qu'ils seront associés à son succès, grâce à la suppression du forfait social sur l'intéressement.

Mes chers collègues, cette transformation engagée depuis plus d'un an, qui offre à nos entreprises tous les ingrédients pour réussir dans le monde dans lequel nous vivons et dans lequel elles évoluent, ne passe pas inaperçue. Ernst & Young, l'un des plus grands cabinets de conseil au monde, le note avec une grande clarté : « Le redressement de l'attractivité de la France est spectaculaire. La France s'inscrit à nouveau dans le peloton de tête européen, dont elle avait décroché depuis une dizaine d'années ». Le Financial Times, référence ultime des investisseurs étrangers, était encore plus clair récemment en remarquant : « Il n'y a jamais eu de meilleur moment pour investir en France. »

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