Intervention de Christophe Castaner

Séance en hémicycle du mardi 23 octobre 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Accompagnement des victimes

Christophe Castaner, ministre de l'intérieur :

Merci de cette question, monsieur le député ; les faits que vous évoquez, et qui se sont produits dans votre circonscription, sont extrêmement graves. Hélas, c'est le quotidien de nos forces de sécurité, dont le rôle est d'intervenir dans ces circonstances.

Vous avez raison : nous devons réfléchir à l'accompagnement des victimes, de leurs proches, de leurs familles, de ceux qui ont assisté à ces scènes, mais aussi d'ailleurs à l'accompagnement des forces de l'ordre. Nous devons être particulièrement mobilisés sur ces sujets.

Depuis plusieurs années, et sous l'autorité de nombreux ministres, quel que soit leur engagement politique, on a fait en sorte que quelqu'un soit chargé, dans chaque commissariat, dans chaque gendarmerie, de cet accompagnement psychologique qui est absolument nécessaire – non seulement sur le moment, mais aussi dans la durée. Nous devons leur donner les moyens d'accompagner chacun de façon adaptée, individualisée, pour éclairer ceux qui en ont besoin sur la progression des enquêtes mais aussi sur les droits dont disposent les familles pour se faire entendre.

Le Gouvernement souhaite par ailleurs doter des moyens adéquats la délégation interministérielle à l'aide aux victimes. J'étais hier, dans l'Aude, avec la déléguée interministérielle et je sais l'importance des moyens d'accompagnement destinés à ceux qui ont subi des attaques. À Trèbes, nous avons vu comment nous pouvons mieux accompagner les victimes d'un attentat terroriste que tout le monde a en tête.

Mais nous devons aussi, c'est vrai, monsieur le député, nous pencher sur ces nouvelles formes de violence, notamment celles auxquelles sont particulièrement exposés les jeunes, qui peuvent ainsi être amenés à commettre des actes graves. M. le Premier ministre a annoncé que, dès l'an prochain, un travail parlementaire permettrait de les préserver de ces tentatives de violence, de les accompagner, de les sensibiliser au fait que jamais, jamais, aucune violence n'est acceptable.

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