Intervention de Nathalie Elimas

Séance en hémicycle du mardi 23 octobre 2018 à 21h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, chers collègues, nous commençons aujourd'hui l'examen du deuxième projet de loi de financement de la sécurité sociale de cette législature.

L'an passé, le texte que nous avions voté posait les jalons de la politique du Gouvernement en matière de modernisation de notre système de santé et de consolidation de notre modèle social.

Cette année, il s'agit de poursuivre le travail commencé dans la droite ligne des engagements du Président de la République. La philosophie générale du texte que nous nous apprêtons à discuter répond à cette ambition : concilier efficacité économique et justice sociale.

En effet, le PLFSS pour 2019 s'inscrit dans la continuité de la trajectoire des finances publiques présentée dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques adoptée l'année dernière.

Le groupe MODEM et apparentés soutient sans réserve l'objectif du Gouvernement visant à assurer une maîtrise de la dépense afin de pérenniser notre système de protection sociale tout en assurant la continuité de la transformation de notre pays.

Les grands équilibres de notre système social sont aujourd'hui fragilisés par de nombreuses mutations, or, la politique sociale ne peut être considérée comme une variable d'ajustement car elle va bien au-delà : elle est la condition de la cohésion nationale et c'est de cette cohésion dont nous avons plus que jamais besoin !

Notre groupe s'attache depuis 18 mois à promouvoir cette impérieuse nécessité et continuera, madame la ministre, à le faire à vos côtés. Dans cette perspective, nous soutiendrons ce texte, tout en proposant les modifications que nous jugeons nécessaires.

Toutefois, certains amendements dont nous aurions aimé discuter dans cet hémicycle ne pourront l'être en raison d'une application plus que drastique des articles 40 et 41 de la Constitution.

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