Intervention de Mireille Robert

Réunion du mercredi 10 octobre 2018 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Robert :

La filière visuelle est confrontée à d'importantes difficultés d'accès aux soins. Les délais d'attente varient entre 60 et 111 jours selon les régions. Cette crise est liée à la baisse du nombre d'ophtalmologues, au vieillissement de la population, à l'augmentation de certaines pathologies chroniques et à la transformation en profondeur d'une spécialité médico-chirurgicale. Dans votre rapport, monsieur le Premier président, vous préconisez la réorganisation de la filière visuelle, représentée par trois professions : les ophtalmologues, les orthoptistes et les opticiens. À la différence d'autres pays, les ophtalmologues constituent en France le premier recours. Du fait de leur inégale répartition sur le territoire, les besoins des patients sont inégalement couverts. L'une des mesures consisterait à autoriser les orthoptistes à effectuer en toute autonomie des consultations de premier recours. Ces derniers disposent des compétences légales, réglementées par décret, pour déterminer la réfraction des patients. Ils sont installés sur l'ensemble du territoire, et présentent une nomenclature compétitive.

Comment encadrer la primo-prescription afin d'assurer aux patients une prise en charge sécurisée ? Ne faudrait-il pas seulement leur permettre de renouveler et d'adapter les prescriptions de dispositifs médicaux d'orthoptie dans les mêmes conditions que les opticiens lunetiers ? Ne faudrait-il pas, sinon, limiter la primo prescription aux seules populations qui ne sont pas à risque ?

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