Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du vendredi 26 octobre 2018 à 21h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 — Après l'article 46

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

S'agissant du fait que la demande des familles n'était pas spontanée lors des auditions, telle était déjà votre réponse en commission la semaine dernière, monsieur le rapporteur général. Je puis vous assurer que j'ai reçu depuis lors de nombreux courriers dont les auteurs s'en disaient absolument scandalisés, je vous le dis franchement. Les personnalités que nous recevons en ont tellement assez de réclamer toujours la même chose qu'elles finissent par ne plus réclamer du tout. Cette mesure semble tellement évidente – c'est sans doute pourquoi le sujet n'a été abordé qu'en fin d'audition !

Guillaume Chiche et moi-même avons auditionné des représentants des associations engagées dans la politique familiale, ainsi que de nombreux penseurs qui réfléchissent sur le sujet. Tous sont unanimes. Il existe sur ce point un consensus total.

Par ailleurs, vous affirmez que les familles en difficulté peuvent demander à la caisse d'allocations familiales le versement de la prime de naissance avant celle-ci. Je passe sur le caractère très humiliant d'une telle démarche pour indiquer que j'ai déposé un amendement sur ce sujet. Malheureusement, il fait partie des nombreux amendements déclarés irrecevables par la commission des finances. Il prévoyait que le Gouvernement remette un rapport, élaboré en liaison avec la caisse nationale d'allocations familiales, relatif au nombre de familles éligible à cette possibilité et ayant obtenu une réponse de celle-ci. Les conclusions d'un tel rapport, je les connais déjà, même grossièrement : vous seriez effarés, chers collègues.

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