Intervention de Mireille Clapot

Réunion du mercredi 24 octobre 2018 à 17h05
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

Je remercie M. Tan pour son rapport, mais aussi pour le document explicatif imprimé recto verso qu'il nous a fait distribuer – s'il s'agissait d'un flyer édité à l'intention de clients potentiels, nous serions d'ores et déjà conquis !

Ayant occupé durant vingt-cinq ans des postes de marketing au sein d'entreprises pour la plupart exportatrices, je sais que le monde de l'entreprise est très loin des politiques de commerce extérieur et que les entreprises exportatrices sont le plus souvent celles qui se sont vues ainsi dès leur création, en concevant des produits et des services, mais aussi une gestion de la chaîne logistique, adaptés aux clients qu'elles ciblent. Il arrive également que cette spécificité s'acquière à l'occasion d'une crise : cherchant à rebondir, une entreprise peut se rendre compte que son marché domestique ne suffit plus à dégager de la valeur ajoutée, et qu'elle doit donc envisager l'export. C'est le cas de la société lyonnaise Esker, spécialisée dans la dématérialisation des documents de gestion : c'est à l'occasion d'un rebond que cette entreprise a redéfini son identité et s'est résolue à aller chercher ses marchés dans le monde entier. À mon sens, le fait que les success stories de ce type ne doivent généralement rien aux politiques de commerce extérieur pouvant être mises en oeuvre par l'État doit nous amener à réfléchir.

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