Je ne peux pas vous laisser dire que nous consacrerions moins de moyens au développement des pratiques qu'au sport de haut niveau. Je vous invite à comparer les chiffres : dans le budget de cette agence, 90 millions d'euros seront dédiés au sport de haut niveau et 196 millions d'euros au développement du sport pour tous. Je ne suis peut-être pas une grande mathématicienne, mais je sais que 196 millions représentent une somme plus importante que 90 millions. Nous ne privilégions donc pas le sport de haut niveau par rapport au développement des pratiques.
Je comprends que la disparition, d'ici à la fin de l'année, du Centre national pour le développement du sport et le changement d'organisation inquiètent les associations. Vous pourrez les rassurer : la nouvelle agence s'occupera de leur financement, comme par le passé. La gestion sera peut-être différente, mais les associations ne seront pas lésées, croyez-moi.
Concernant le vote, nous avons défini, depuis mon arrivée, de nouveaux moyens d'intervention. Des crédits supplémentaires, correspondant à ceux qui n'avaient pas été consommés, ont été dégagés. C'est ainsi que 25 millions d'euros ont été affectés au sport de haut niveau. Dans un premier temps, 15 millions ont été consacrés au développement des pratiques. Puis, suite à l'adoption d'un amendement en séance publique, nous avons obtenu 15 millions d'euros supplémentaires.
Une nouvelle fois, ces chiffres, 30 millions d'un côté, 25 millions de l'autre, prouvent que nous accordons davantage au développement des pratiques. Je ne peux pas faire mieux.