Intervention de Agnès Thill

Réunion du mercredi 27 septembre 2017 à 16h25
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Je me trouve dans l'une des zones blanches dont vous avez beaucoup parlé, monsieur le secrétaire d'État. Le numérique et son développement dans toutes les sphères de la société doivent s'accompagner d'un effort particulier pour le rendre accessible à tous. C'est particulièrement vrai lorsque les services de l'État et les services publics y ont massivement recours. Aujourd'hui, seule une personne sur deux a accès au très haut débit. Cette fracture territoriale est encore plus prononcée dans nos zones rurales, où seule une personne sur trois en dispose. L'engagement du Président de la République vise à faire disparaître cet écart et à apporter du haut débit à tous dès 2020, comme nous le savons. Le plan présenté ces derniers jours est destiné à concrétiser cet engagement.

Pour autant, il existe en France des zones qui non seulement sont dépourvues de très haut débit, mais aussi dépourvues d'internet tout court. Les habitants de ces zones rurales se sentent isolés et laissés au bord du chemin ; je passe sur les résultats qui y ont été constatés au deuxième tour de l'élection présidentielle… L'agence du numérique et l'ARCEP, le régulateur du secteur des télécommunications, sont en train d'identifier les zones mal ou non couvertes. Comment les élus et les citoyens peuvent-ils faire remonter des problèmes persistants de couverture ? J'ai encore reçu deux lettres à ce sujet et j'avoue que je ne sais comment y répondre. Leurs auteurs ont essayé cinq opérateurs, ce qui coûte cher. Une solution de ce type ne pourrait-elle pas être très utile dans certaines communes ? Comment l'État obligera-t-il les opérateurs à couvrir ces zones éloignées et peu habitées, sans parler de l'emploi ?

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