Intervention de Martine Leguille-Balloy

Réunion du mardi 6 novembre 2018 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy, rapporteure :

En toute honnêteté, je n'ai pas lu toutes les conventions qui ont suivi. Effectivement, il faut faire avancer les choses. Au G20, la France est très bien représentée. À ce titre, elle a demandé à ce que l'OIT participe aux travaux du G20 et soit mise en exergue. Nous travaillons beaucoup au niveau de l'OIT pour harmoniser au niveau international. Peut-être que ces sujets ont été évoqués mais je suis dans l'incapacité de vous le dire. Si ce n'est pas fait, c'est certainement quelque chose de fondamental.

Je tiens à redire quelque chose qui me paraît très important. C'est une petite pique pour la France car la majorité de ce qui a été mis en oeuvre a été fait par l'Europe et nous avons été contraints de l'appliquer. Par contre, dans notre législature, qui n'est pas très ancienne, nous avons apporté beaucoup de choses. En 2001, on voyait les problèmes relatifs aux produits chimiques et aux pesticides. Il a fallu attendre 2018 et le procès Monsanto pour que tout le monde réagisse. Des mesures avaient été prises par l'Europe, que nous avions adoptées, mais elles n'ont pas été respectées. Il faut que cela nous serve de leçon. Bien que je protège les agriculteurs et que je fasse partie des personnes qui ont voté la loi Egalim, en disant qu'il faut laisser un peu de temps pour qu'ils s'adaptent, c'est fondamental que cela se fasse. Ils en étaient déjà conscients à cette époque-là. Voilà vingt ans, c'est quand même un peu curieux.

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