Intervention de Martine Leguille-Balloy

Réunion du mardi 6 novembre 2018 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy, rapporteure :

Il est important de reprendre l'histoire de cette convention qui a été initiée par la France. Nous savions et nous n'avons rien fait. Si nous reprenons des livres portant sur l'agriculture, il a été dit notamment pendant les Trente glorieuses, que pour produire beaucoup nous avons besoin des produits phytosanitaires. Toutefois, aujourd'hui nous n'avons pas trouvé de substitut au glyphosate. Même en étant pro-environnement, nous ne serons pas capables d'empêcher un particulier d'utiliser du « Roundup » lorsqu'il sera interdit au 1er janvier 2019. Concernant l'agriculture, nous pourrions passer à une agriculture de précision avec des appareils spécifiques. Dans ma circonscription certains agriculteurs ont des tracteurs qui coûtent 300 000 euros et qui désherbent à la place des humains. Il faut toutefois pourvoir rentabiliser l'investissement, disposer de l'espace nécessaire et répondre à une multitude de paramètres. J'ai suggéré à ceux qui nous ont traités d'assassins d'aller désherber, ce qui ne serait pas une mauvaise idée car nous n'avons pas à l'heure actuelle de substitut. Être conscient des risques est une chose mais trouver des méthodes après quarante ans d'utilisation sans crainte insupportable en est une autre. Dans cette convention, ils disent qu'il fallait prévenir les gens de faire attention à leur santé dans l'utilisation. On peut établir une analogie avec les constructeurs de planches à voile qui mettent des masques pour se protéger de la résine. Il y a beaucoup d'activité où les salariés sont mis en danger et le contrôle des risques liés à cette activité est complexe. Nous allons réagir mais la manière reste à déterminer.

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