Merci, monsieur le ministre, d'avoir répondu à nos questions avec autant de franchise. Vous avez parlé d'une vision de l'agriculture ; mais ne faudrait-il pas y ajouter un volet « formation » afin que l'on cesse d'opposer l'urbain au rural ? Je suis toujours un peu étonnée quand je vais à l'inauguration d'une ferme-expo, où nos concitoyens caressent un mouton ou un veau, mais refusent de payer le juste prix de la denrée alimentaire. On peut également décider de se nourrir différemment, choisir une viande de qualité, quitte à ne pas en manger tous les jours. Les agriculteurs et le ministère de l'agriculture devraient monter au créneau à ce sujet et se pencher sur ce problème sociétal.