Intervention de Bénédicte Peyrol

Séance en hémicycle du lundi 26 novembre 2018 à 16h05
Projet de loi de finances rectificative pour 2018 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Peyrol :

Là encore, il s'agit d'avancées concrètes, dont la réalisation prend du temps, mais qui peu à peu se concrétisent, notamment grâce au travail soutenu effectué par les acteurs locaux en partenariat avec les services de l'État.

En matière de solidarité, nos choix se fondent sur des principes clairs et assumés. C'est vrai, nous demandons aux retraités une contribution sous la forme d'une hausse de la CSG pour une partie d'entre eux, mais nous consentons en même temps un effort inédit à destination des plus fragiles : augmentation de 50 euros du montant de l'allocation adulte handicapé dès novembre, hausse de 100 euros de celui du minimum vieillesse au cours du quinquennat, revalorisation de la prime d'activité pour lutter contre le phénomène des travailleurs pauvres.

Alors que l'opposition se débat dans ses contradictions, ne trouvant rien de mieux à proposer qu'un report d'un an de l'âge de départ à la retraite pour compenser la hausse de 1 % du montant des aides, nos solutions sont claires et notre politique suit un cap bien défini.

Enfin, à quelques heures de la présentation, par le Président de la République, de la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie, je sais que les Français ont conscience de la nécessité de la transition écologique. Il nous appartient de faire en sorte que tous puissent s'y engager. La transition écologique ne doit pas être choisie par certains et subie par d'autres, sinon elle ne ferait qu'entraîner de nouvelles divisions. Nous devons donc rééquilibrer les efforts entre les entreprises et les ménage, et entre les ménages eux-mêmes.

Face à l'aveuglement de certains gouvernements, qui persistent dans le statu quo et tournent le dos à l'accord de Paris, la France avance et souhaite embarquer l'Europe avec elle. Les phénomènes climatiques qui touchent notre sol, aussi bien dans nos territoires d'Outre-Mer qu'en métropole – comme en témoignent les récentes inondations dans l'Aude et les sécheresses de cet été – sont autant de signaux d'alerte auxquels nous devons réagir. À cet égard, la fiscalité est un outil économique efficace qui ne se réduit pas à l'augmentation des prix à la pompe. C'est un élément de transformation structurelle de notre économie, comme le montre cet exemple simple : le renchérissement du coût du plastique vierge rend plus compétitif le plastique recyclé, ce qui permet de créer une vraie économie circulaire. Il est donc de notre responsabilité, en tant que politiques, d'expliquer la nécessité de maintenir la trajectoire et d'accompagner chacun dans cette transition. C'est le sens de l'action du Gouvernement et de sa majorité.

Notre majorité ne prétend pas détenir la réponse à tous les maux mais elle souhaite proposer des solutions concrètes et cohérentes.

À nos concitoyens, je voudrais dire au nom des députés La République en marche, qu'ils ont notre écoute et notre considération. La tâche à accomplir est immense et le processus de mise en oeuvre des réformes parfois long et fastidieux. Qu'ils soient assurés de notre volonté à faire que l'argent public dépensé le soit efficacement et justement.

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