Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du mardi 27 novembre 2018 à 21h45
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 — Article 29 quinquies

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je ne crois pas avoir monopolisé la parole. En outre, nous sommes tous concernés par le sujet.

Thomas Mesnier, disais-je, écrivait noir sur blanc dans son rapport que l'engorgement des urgences est le fruit de la désertification médicale. Cherchons-nous à endiguer ce phénomène qui ne fera que s'aggraver dans les dix ans qui viennent ? Personne ne peut prétendre que c'est le cas.

Je le répète, si nous parlons d'une maison de soins installée à l'intérieur même de l'hôpital, tout ira bien. Mais comment les choses vont-elles se passer ? Qui sera responsable ? Qui s'occupera du transfert ? Vers quels généralistes les patients vont-ils être réorientés ? Et si personne ne répond, comment fera-t-on ?

La réorientation, on le sait, est déjà extrêmement difficile pour les régulateurs du SMUR ou les pompiers. Pour trouver un établissement acceptant de prendre le patient en charge, c'est la galère ! Je le vois bien dans ma petite ville – vous connaissez bien mon hôpital, madame la ministre, puisque nous avons eu droit à une double fermeture.

Attention à ce que nous allons faire : ne faisons pas n'importe quoi car, une fois de plus, ce sont les territoires les plus touchés par la désertification médicale qui en souffriraient.

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