Intervention de Éric Woerth

Séance en hémicycle du jeudi 29 novembre 2018 à 9h30
Prise en charge des cancers pédiatriques — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Madame la ministre, contrairement à ce que vous venez de dire, c'est un débat politique, en ce qu'il concerne la chose publique, les questions qui font débat dans l'opinion. Au cours de cette discussion, nous n'allons pas, évidemment, nous opposer des arguments humainement insupportables ; nous partageons, cela va de soi, la même approche et les mêmes objectifs, à savoir parvenir à lutter efficacement contre cette maladie terrible. Cela étant, nous pouvons nourrir des différences d'appréciation quant aux moyens à consacrer à ce combat et à l'organisation à adopter. Depuis bien longtemps, les gouvernements qui se sont succèdent emploient une fâcheuse méthode, à savoir dévitaliser les propositions du Parlement. Cela a été le cas d'une partie des articles de cette proposition, – je ne parle pas de l'article 1er. C'est regrettable, car il n'y a pas, d'un côté, ceux qui savent – le Gouvernement – et ceux qui ne savent pas, autrement dit nous, les parlementaires, qui représentons les Français. Les propositions figurant dans ce texte doivent, à mon sens, être votées dans leur intégralité.

Vous n'ignorez pas que nous avons déjà tenu ce débat dans l'hémicycle il y a une quinzaine de jours, ce qui a permis de débloquer la situation ou, en tout cas, de faire évoluer les choses, tous ensemble – non les uns contre les autres. Je considère que nous ne sommes pas allés assez loin, même si on peut ne pas partager ce point de vue. On ne peut pas mener de politique de petits pas sur ce sujet ; mieux vaut tenter de réaliser de grandes enjambées. C'est une nécessité, et cela ne coûte pas grand-chose de le tenter. Si on obtenait des résultats, ce serait absolument extraordinaire. On doit pouvoir le faire. En tout état de cause, ce débat ne va pas assez loin. La proposition en discussion est complémentaire du débat que nous avons eu sur les crédits de la recherche. Nous devons continuer à augmenter les crédits de la recherche fondamentale.

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