Intervention de Pierre-Yves Bournazel

Réunion du mardi 3 octobre 2017 à 17h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

La rentrée s'est bien passée. Pour cela, il fallait créer les conditions de la confiance. Vous avez utilisé le terme de « rassemblement ». Pour rassembler, il faut une vision claire, une méthode efficace. Vous avez les deux. Il est juste de le dire car nous avons besoin d'avancer et de réformer, mais aussi de créer ce climat de confiance et de rassemblement. Dans ma circonscription, dans le 18e arrondissement de Paris, neuf écoles ont bénéficié du dédoublement des classes de CP. Cela se passe bien, nous allons régulièrement sur le terrain le vérifier, avec les fonctionnaires de l'académie. En rétablissant les classes bilangues, dont les élèves étaient très demandeurs, et en ouvrant de nouvelles classes vous avez également retissé de la confiance dans les collèges.

Ma question portera sur les rythmes scolaires. C'est un sujet essentiel sur lequel il ne faut pas opposer – vous avez raison – la vision des maires, des parents d'élèves et des professeurs sur le terrain. Quatre jours ou quatre jours et demi ? Faisons confiance aux acteurs de terrain. Simplement, la situation de Paris est spécifique : c'est une grande ville et un département de plus de 2,2 millions d'habitants, avec des territoires et des sociologies très divers, des acteurs de terrain avec des visions tout aussi diversifiées. Le rapport dont vous nous aviez parlé concernant la semaine de quatre jours et demi va-t-il être publié ? Pensez-vous qu'à Paris, il soit possible d'envisager une réforme pragmatique et adaptée, quartier par quartier ?

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