Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du lundi 10 décembre 2018 à 21h30
Préparation au retrait du royaume-uni de l'union européenne — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Une telle clause de réciprocité dans un accord bilatéral ne pose aucun problème : elle existe pour de nombreux pays et, dans le cadre des négociations, chacun définit des conditions. Mais elle n'a pas sa place dans ce texte ! Vous le dites, les citoyens ne sont pour rien dans la situation que nous connaissons. Tant que rien ne vient s" »y opposer, la France se doit donc d'être généreuse et fidèle à ses valeurs ainsi qu'à sa tradition d'accueil, précisément parce que la situation est particulière.

La France ne devrait pas conditionner la qualité de son accueil à celui de l'autre partie à l'accord. Ce serait « oeil pour oeil, dent pour dent » ! La France n'a jamais vu les choses ainsi au cours de son histoire, sauf peut-être au Moyen-Âge. Depuis l'émergence de la civilisation, elle n'a jamais posé de telles conditions, dès lors que les gens sont un peu victimes de la situation. Ces conditions, elle les posait dans le cadre d'accords bilatéraux, négociés puis ratifiés dans notre enceinte ; mais nullement à ce stade, et certainement pas dans le cadre d'ordonnances.

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