Intervention de Emmanuelle Wargon

Séance en hémicycle du mardi 11 décembre 2018 à 9h30
Questions orales sans débat — Charles-de-gaulle express

Emmanuelle Wargon, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

Madame la députée, vous avez bien voulu interroger Mme Borne ; ne pouvant être présente, elle m'a chargée de vous répondre.

Je vous rejoins concernant l'importance des transports du quotidien ; comme vous le savez, c'est la priorité du Gouvernement. L'État investit donc massivement pour améliorer le fonctionnement des transports et les développer. Le contrat de plan État-région Île-de-France prévoit ainsi 7,6 milliards d'euros d'investissements de 2015 à 2020, ce qui représente un effort considérable pour le budget de l'État. Il s'agit notamment de financer les schémas directeurs des RER et des Transilien, le prolongement d'Eole, celui de la ligne 11, les nouveaux tramways, les bus à haut niveau de service ou encore les pôles multimodaux.

Vous citez le cas du RER B, axe nord-sud majeur ; cette ligne a bénéficié d'un investissement de 215 millions d'euros entre 2015 et 2017 et Île-de-France Mobilités travaille actuellement avec la RATP et la SNCF pour préparer l'arrivée de nouveaux trains, plus confortables et de plus grande capacité. D'importants travaux de rénovation des voies et des caténaires sont également programmés par SNCF Réseau sur cet axe.

Par ailleurs, le projet du Charles-de-Gaulle Express ne doit pas être opposé aux transports du quotidien, puisqu'il poursuit un objectif différent : il a vocation à relier la métropole à son principal aéroport. En outre, 180 millions d'euros vont être investis dans le RER B dans le cadre du Charles-de-Gaulle Express. Celui-ci, qui ne fait l'objet d'aucune subvention directe de la part de la collectivité publique, sera mis en service avant les Jeux de 2024.

Enfin, le projet du Grand Paris Express viendra compléter le réseau existant – associant RER, Transilien et métro – grâce à des interconnexions, offrant ainsi aux Franciliens un moyen de transport supplémentaire, principalement en rocade. Il permettra d'importants gains de temps de parcours sur de nombreuses liaisons de banlieue à banlieue et déchargera le réseau existant. À terme, 200 kilomètres de lignes seront construits, c'est-à-dire autant que la longueur de toutes les lignes du réseau actuel du métro parisien ; ils représenteront 35 milliards d'euros d'investissement.

Les habitants de Seine-Saint-Denis seront parmi les premiers à en bénéficier, grâce à la mise en service de la ligne 16 jusqu'à Clichy-Montfermeil à l'horizon 2024. Par ailleurs, les lignes 15 Est et 17 viendront compléter le réseau en Seine-Saint-Denis.

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