Huit-cent-quarante-sept emplois seront supprimés dans dix mois. C'est une catastrophe économique et sociale. Le choix de Ford entre reprise et fermeture s'est fait sur un seul critère : payer le moins possible. Depuis des jours, on entend les réactions outrées et faussement naïves de responsables politiques : « honte », « trahison », « décision immorale »… Or qui a jamais pu croire qu'une multinationale agissait par moralité ou éthique, alors que seuls les profits des actionnaires comptent ?