Monsieur le député, votre question concerne la reprise du site Ford de Blanquefort. Bruno Le Maire, retenu ailleurs, m'a demandé d'excuser son absence. Pour nous, le refus de Ford de donner suite à l'offre de reprise du groupe Punch est une décision parfaitement incompréhensible. Elle a suscité, vous l'avez souligné, une immense déception, de l'indignation, alors même que nous avions trouvé un repreneur sérieux. Je rappelle que cette offre de reprise porte sur un périmètre de plus de 400 salariés, qu'elle reposait sur un plan d'affaires solide et ambitieux, que l'État, la région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux Métropole accompagnent depuis plusieurs mois la consolidation de ce projet industriel bénéficiant d'un soutien public significatif à hauteur de 15 millions d'euros.
Je tiens à saluer ici le sens des responsabilités et le sens du dialogue des organisations syndicales de Ford Blanquefort qui ont apporté leur plein soutien à ce projet et qui ont accepté, pour qu'il soit mené à bien, un accord visant à rendre l'usine de Blanquefort plus compétitive dans le cadre de la reprise. En contrepartie, le groupe Punch s'est engagé auprès d'elle à ne pas demander d'efforts supplémentaires aux salariés pendant toute la durée de l'accord et à ne procéder à aucun licenciement pour motif économique ni à aucun versement de dividendes pendant une période de cinq ans.