Je disais tout à l'heure à Barbara Pompili, qui m'interrogeait sur les suites de la conférence mondiale sur le dérèglement climatique, notre détermination à agir concrètement, secteur par secteur, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ici et maintenant, dans notre pays – comme il faut bien sûr le faire partout ailleurs.
Vous avez raison s'agissant du secteur du bâtiment : avec celui des transports, il constitue la principale source d'émissions de gaz à effet de serre en France aujourd'hui. Nous allons donc amplifier notre action en faveur de l'amélioration de la performance énergétique des logements ou des immeubles de bureaux et de leur isolation.
C'est le sens de notre décision touchant le changement de fenêtres, prise à la suite d'une étude de l'ADEME et du Centre scientifique et technique du bâtiment qui démontrait qu'il était efficace dans ces domaines, à certaines conditions. S'il avait été retiré l'année dernière du champ du crédit d'impôt pour la transition énergétique, c'est parce que l'on avait constaté une dérive : des remplacements de fenêtres à double vitrage par d'autres fenêtres à double vitrage étaient subventionnés, ce qui n'avait aucun intérêt du point de vue des économies d'énergie. Nous allons donc recentrer le dispositif, si l'Assemblée nationale le vote cette semaine,...