Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, pendant une nuit entière de débats en première lecture, nous avons essayé de vous faire comprendre combien cette augmentation de la TICPE allait altérer notre activité économique.
Je voudrais vous rappeler l'article 3 de la Constitution : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ». Jusqu'à preuve du contraire, nous sommes les représentants du peuple, élus démocratiquement. Quel dommage que vous n'ayez pas été plus attentifs à notre parole, quel dommage qu'il ait fallu quatre samedis de casse de biens publics et privés, quatre samedis de dégâts qui ont lourdement pénalisé l'activité économique pour qu'enfin le Président de la République et le Gouvernement entendent ce message !