Intervention de Gérald Darmanin

Séance en hémicycle du mardi 18 décembre 2018 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2019 — Article 19 bis c (appelé par priorité)

Gérald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics :

Merci tout d'abord, madame Bono-Vandorme, monsieur Jolivet, pour vos remerciements. Il est vrai, madame la députée, que lorsque vous m'aviez alerté, ainsi que le ministre de l'économie et des finances, sur le cas des entreprises de votre circonscription de l'Aisne, j'envisageais tout d'abord une réponse négative. Mais, les arguments, notamment de concurrence, que vous et M. Jolivet avez avancés nous ont convaincus de faire droit à votre demande.

Certes, celle-ci ne touche que les légumes. Bien que n'étant spécialiste ni des légumes, ni des céréales ou de la luzerne déshydratés, je vous promets d'ici au prochain PLF de travailler ces sujets qui affectent les territoires, comme l'attestent les propos de Mme Bono-Vandorme et M. Jolivet, ainsi que de M. Dive, pour le groupe Les Républicains.

Monsieur le président Jacob, je ne suis pas non plus spécialiste des carburants, y compris ceux issus de l'agriculture française, mais je connais leur importance pour les territoires. Je comprends donc votre questionnement sur la fiscalité et sur la cohérence de la politique du Gouvernement en matière d'émissions de gaz à effet de serre.

M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation et M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire auront très prochainement l'occasion de remettre à plat une partie de nos politiques, notamment dans le cadre du débat sur les carburants en général et sur les émissions de gaz à effet de serre en particulier. Effectivement, la fiscalité n'est pas égale, Mme Peyrol le souligne souvent au sein du groupe majoritaire. Confesser que je ne suis pas un spécialiste et vous renvoyer aux propos de mes collègues n'est donc pas une maladresse, monsieur Jacob, d'autant que j'ai déjà assisté à plusieurs rendez-vous de ces ministres autour du Premier ministre. Ils auront l'occasion de revenir vers vous et vers les filières très prochainement.

Je me limiterai donc pour l'heure, sans malice, à défendre l'amendement no 1213 pour faire droit aux demandes portant sur le secteur des herbes aromatiques et des légumes déshydratés, qui concerne une partie importante des territoires et donc de l'agriculture française, afin de sauver des emplois menacés par une législation peu adéquate.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.