Il vise à augmenter de 33 millions d'euros la subvention pour charges de service public versée à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, l'AEFE. Je rappelle d'une part qu'une ponction importante avait été opérée sur ces crédits et que le financement de cette agence comporte deux composantes : les crédits des missions 185 et 151, plus, bien sûr, les frais de scolarité acquittés par les parents d'élèves. Or, vous le savez, les employeurs se sont désengagés de la prise en charge de ces frais. C'est la raison pour laquelle nous appelons votre attention, monsieur le ministre, sur la nécessité absolue d'abonder de 33 millions d'euros la ligne budgétaire de l'enseignement du français à l'étranger. Sinon, se poseraient le problème de la solvabilité des familles et, quelque part, celui du rayonnement de la France à l'extérieur.