L'article 2 reprend les promesses du Président de la République en anticipant l'entrée en vigueur de l'exonération de cotisations salariales des heures supplémentaires et complémentaires et en exonérant celles-ci, dans certaines limites, d'impôt sur le revenu. Dans un contexte de baisse constante du pouvoir d'achat, cette mesure peut redonner souffle et confiance aux travailleurs en récompensant le travail et le mérite. Cependant, le Gouvernement semble s'arrêter au milieu du gué car, si cet article permet de renforcer l'attractivité du travail, il ne garantit pas l'offre de travail. Il est donc nécessaire d'aller plus loin en exonérant également les entreprises de leurs charges sociales. Tel est l'objet de l'amendement AS23.