Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du mercredi 16 janvier 2019 à 15h00
Préparation au retrait du royaume-uni de l'union européenne — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

C'est dire, au passage, le mépris que lui inspire l'expression du peuple – mais ce n'est pas un scoop…

Nous voilà donc, à deux mois de l'échéance, près de trois ans après le vote d'un peuple souverain, à devoir prendre des mesures improvisées dans un contexte où rien n'est réglé.

Commençons par le fond du texte que nous examinons. Ainsi que nous l'avons exposé lors de la précédente lecture, nous, groupe GDR, regrettons que les gouvernements successifs n'aient pas cru bon d'anticiper les choses depuis le vote de juin 2016. Mais l'on comprend mieux pourquoi aujourd'hui.

Agir au moyen d'ordonnances – si pratiques soient-elles pour le Gouvernement – n'est pas sérieux. Le Parlement, je tiens à le rappeler, n'est pas là pour vous aider, madame la ministre, mais pour voter les lois qui aident les Français et qui les protègent. Nulle trace de cette visée dans vos dernières actions. Ainsi, le gouvernement français a raté la négociation européenne sur les corridors européens et laissé la main aux ports des pays du Nord au détriment de ses propres ports. Ce sont les députés qui vous ont interpellés à ce sujet et vous avez dû relancer les négociations pour ne pas perdre la face à Bruxelles ! En outre, le projet de loi de finances pour 2019 prévoit une augmentation du contingent de douaniers qui est ridicule au regard des gigantesques besoins à prévoir dans le cas où le Royaume-Uni sortirait de l'Union européenne sans accord.

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