Intervention de Véronique Hammerer

Réunion du mercredi 16 janvier 2019 à 16h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Hammerer :

Voici une année cruciale qui débute par un grand débat au service de la cohésion nationale et, par extension, de la cohésion des territoires, une année consacrée au dialogue citoyen à l'heure où nombre de nos concitoyens appellent à être entendus, considérés et vouloir participer à la vie quotidienne.

Dans les prochaines semaines, nous serons amenés à examiner une proposition de loi qui vise à créer cette fameuse Agence nationale de la cohésion des territoires. La construction, l'aménagement ou la création d'agences nouvelles portent leur lot d'espoirs mais aussi d'inquiétudes. Les auditions conduites par ma collègue Célia de Lavergne, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques, en sont le reflet et font apparaître chacune autant d'attentes que de craintes. Pour ma part, je considère que c'est une belle opportunité, tant pour permettre la déclinaison territoriale de programmes nationaux que pour accompagner tous ces projets dont nos territoires sont riches mais qui souvent n'aboutissent pas, en raison parfois d'une insuffisance de méthodologie ou d'ingénierie. Cette agence, qui aura un rôle d'assemblier, permettra ainsi une meilleure articulation de nos politiques publiques et l'émergence de nouveaux projets dans les territoires les plus en difficulté.

L'État peut-il éventuellement envisager, dans ses programmes nationaux ainsi que dans les projets qui seront portés dans les territoires, ce que j'appelle la démarche participative ? Je suis très attentive à une démarche participative à plusieurs niveaux : elle peut aller de la concertation à la co-construction – chez nous, la cogestion n'est pas d'actualité, elle n'est pas dans notre culture. Il s'agit de savoir comment on peut inciter – pas imposer –, dans les programmes que nous défendons au plan national et les projets issus des territoires, insuffler cette idée que le citoyen a un savoir d'usage et qu'il est important qu'il puisse se faire entendre.

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