Intervention de Jacqueline Gourault

Réunion du mercredi 16 janvier 2019 à 16h30
Commission des affaires économiques

Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales :

Madame Blanc, le Gouvernement répond au monde rural en matière d'éducation, puisque le ministre de l'éducation nationale a créé 400 postes dans les écoles rurales. Je sais bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour me répondre que, dans son coin, c'est au contraire un poste qui a été supprimé. Pour être issue du monde rural, je sais comment ça fonctionne : dans certains endroits, il n'y a plus suffisamment d'enfants pour constituer une classe. Dans ce cas, il faut procéder à des regroupements d'écoles. Je rappelle que le nombre d'élèves par classe en zone rurale est inférieur à celui en milieu urbain, sinon on fermerait beaucoup trop de classes. Vous comprenez donc que des efforts sont réalisés.

Vous avez évoqué Decazeville, nom qui est pour nous très évocateur. Cette ville entre dans le cadre de la politique des territoires d'industrie. En lien avec ce que vous avez dit sur la formation, ce qui est intéressant c'est le volontariat territorial en entreprise. Vous le savez, beaucoup de jeunes qui fréquentent des écoles de commerce ou d'ingénieur sont envoyés par leur école à l'étranger pendant un an. Nous pensons qu'il faut créer, à l'instar de ce qui se fait à l'étranger, des modèles pour les territoires français qui permettent d'insérer des jeunes dans le territoire industriel français.

Monsieur Straumann, il ne s'agit pas, bien sûr, de refaire ici le débat sur l'Alsace. Par contre, vous pourrez, bien évidemment, aborder le sujet dans le cadre du grand débat national. Vous dites qu'il n'y aura pas de réduction du nombre de strates administratives, ce qui est vrai puisque l'on passe de deux départements à une collectivité unique. Toutefois, et vous ne l'avez pas dit, on conserve les deux administrations d'État telles qu'elles existent. Je vous rappelle, par ailleurs, que nous nous sommes engagés à ce que la marque Alsace soit gérée par la collectivité d'Alsace.

On peut certes tout remettre en cause, mais vous connaissez ma pensée. J'ai entendu, à travers ce que vous avez dit, cette idée qui est défendue par un certain nombre d'entre vous, de refaire une région Alsace.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.