Intervention de Laura Flessel

Réunion du mardi 26 septembre 2017 à 16h30
Commission des affaires sociales

Laura Flessel, ministre des sports :

Plusieurs d'entre vous ont évoqué les Jeux olympiques de 2024. Comme eux, je pense qu'il faut nous saisir de cette chance pour développer dans notre pays, qui aime le sport, une véritable culture sportive.

Dans cette perspective, nous travaillons avec le ministre de l'éducation nationale au développement précoce de l'éducation sportive à l'école, afin d'améliorer la prévention et - pourquoi pas ? – la détection des aptitudes.

Cela participe de l'une des actions qui découlent de ma lettre de mission : donner une impulsion à « la France qui bouge », en générant dans le sport trois millions de pratiquants supplémentaires. Nous disposons de tous les programmes nécessaires pour le faire : il s'agit simplement de faire bouger les lignes.

Afin de lutter contre la sédentarité, qui est une cause d'augmentation du nombre de maladies chroniques, notre objectif est de diffuser une véritable culture du sport, qui permette à chacun, en particulier aux personnes atteintes par une affection de longue durée, d'avoir une activité qui corresponde à ses besoins.

L'objectif est aussi de s'adapter aux évolutions de la population. Les lieux et les heures de pratique ne sont plus les mêmes qu'avant, et nous devons travailler avec les élus en charge du sport pour imaginer de nouveaux espaces où le sport puisse créer du lien entre les gens, et répondre, avec de nouveaux moyens, aux nouveaux besoins de la population. Nous avons rencontré pour cela les responsables de l'Association nationale des élus en charge du sport (ANDES), et le processus est engagé.

Nous travaillons également activement avec les ARS au développement du sport-santé, que le ministère finance avec les agences. Les médecins, sur le terrain, sont convaincus de l'importance de l'enjeu, et c'est avec eux que nous devons avancer, y compris pour convaincre les praticiens récalcitrants. Si l'on parvient à créer un électrochoc permettant de faire disparaître les mauvaises pratiques, le pari sera gagné.

Depuis quatre mois que nous travaillons, nous avons rencontré les mutuelles pour leur présenter notre projet de maisons de sport-santé, qui proposeront un accompagnement personnalisé à ceux qui le souhaitent ou en ont besoin.

Lorsque l'on sait qu'en Seine-Saint-Denis, 50 % des enfants de onze ans ne savent pas nager, on comprend l'urgence de créer des structures adaptées, c'est-à-dire qui associent aux infrastructures un accompagnement performant.

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