Intervention de Sébastien Chenu

Séance en hémicycle du mardi 12 février 2019 à 21h30
Pour une école de la confiance — Après l'article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Il y a un contresens ou un malentendu : nous ne contestons pas l'instruction civique, contrairement à ce que vous avez affirmé, madame la rapporteure. L'école ne constitue pas une menace. Vos propos sont donc inutilement polémiques. L'école a un rôle, la famille en a un autre, qui est complémentaire, et la morale n'entre pas dans celui de l'école.

Je reconnais votre cohérence, qui tient à votre communauté d'esprit avec le prédécesseur de M. Blanquer, M. Peillon – vous étiez députée socialiste, il était ministre socialiste. Toutefois, ce n'est pas en tournant en dérision les amendements, ce que, d'ailleurs, M. Blanquer n'a pas fait en ne reprenant pas vos arguments, que vous réussirez à nous convaincre. Vous confondez, peut-être exprès – j'ose l'espérer – , la morale publique et la morale privée. Ce contresens est regrettable. C'est pourquoi les députés du Rassemblement national voteront en faveur de l'école de la liberté, dans laquelle la morale n'a rien à faire.

1 commentaire :

Le 25/02/2019 à 09:02, Laïc1 a dit :

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Les élèves auront la liberté d'être amoraux ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

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