Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mercredi 13 février 2019 à 15h00
Pour une école de la confiance — Après l'article 1er

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse :

Effectivement, ce pourrait être une solution. Notre plan se fixe l'horizon 2022 pour arriver au même objectif. Il serait toujours possible d'en accélérer le déploiement, mais je ne souhaite pas inscrire dans le code de l'éducation une disposition que nous ne serions pas capables de mettre en oeuvre, quand bien même nous sommes convaincus par l'objectif.

Ce ne sont pas des phrases en l'air : nous avons entamé ce processus, qui suivra les trois temps que je viens d'indiquer.

À cet égard, le SNU revêt une importance toute particulière, car il constitue un moment pleinement adapté à cette formation. L'amendement comporte donc un risque de désorganisation du processus tel qu'il est enclenché.

Je prends bien sûr note de votre impatience – au bon sens du terme – , monsieur Vercamer. Elle est légitime. Elle devrait pouvoir se travailler.

Toutefois, je suis mal à l'aise à l'idée d'accepter l'amendement tel quel, en raison du délai qu'il fixe. Il convient de procéder à une réelle instruction, centrée sur les dates d'entrée en vigueur des dispositions proposées, afin de déterminer dans quelle mesure nous pouvons vous donner partiellement satisfaction.

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