Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du jeudi 14 février 2019 à 22h00
Pour une école de la confiance — Après l'article 5 quater

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse :

Je suis d'accord avec vous, monsieur Hetzel. En réalité, nous sommes même d'accord sur de nombreux sujets – voilà ce que je cherchais à souligner au début de la séance et ce que je voudrais qu'il ressorte de nos débats de ce soir.

Le fait que vous reconnaissiez qu'un grand nombre des amendements sont des amendements d'appel ne doit pas donner l'impression que nous avons des désaccords de fond alors qu'il s'agit, à chaque fois, d'un désaccord de forme, qui concerne la place de chacune de ces propositions dans la hiérarchie des normes.

Vous avez raison : la représentation nationale a le droit de suivre le sort qui est fait à ses idées. J'ai cherché à chaque fois, avec Mme la rapporteure, à apporter des réponses concrètes – je l'ai fait notamment sur la formation des professeurs. S'agissant de la question du BAFA, qui n'a pas la même importance, il est tout à fait possible de regarder ce qui est faisable. Vous serez évidemment fondé à me demander des comptes, dans quelques mois, sur ces sujets, lorsque nous les évoquerons, en particulier dans le cadre de la commission.

Je le répète : je vous remercie de reconnaître que de nombreux amendements sont des amendements d'appel. C'est important pour ceux qui nous écoutent de bien le comprendre : une succession d'avis défavorables ne signifie pas que nous sommes en désaccord profond sur les enjeux. Ces discussions sont utiles, parce qu'elles sont susceptibles d'inspirer certaines de nos actions à venir.

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