Intervention de Béatrice Piron

Séance en hémicycle du vendredi 15 février 2019 à 9h30
Pour une école de la confiance — Article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Il s'agit toujours de l'apprentissage des enfants ne disposant pas, déjà, d'aptitudes multilingues. Je me fonderai sur l'exemple d'un établissement proche de chez moi, le lycée international de Saint-Germain-en-Laye, qui accueille plus de 4 000 élèves, de l'école maternelle jusqu'au lycée. Il s'agit d'un lycée d'excellence doté de quatorze sections internationales différentes, et dont les élèves proviennent de 80 communes différentes, parfois relativement éloignées.

C'est donc un lycée d'excellence, et les demandes d'admission y sont très nombreuses. Il est aujourd'hui très difficile d'intégrer l'établissement, même pour les enfants qui habitent tout près. Des tests existent pour chaque classe. Je peux bien comprendre qu'en élémentaire, à 9 ou 10 ans, il soit difficile de mélanger des élèves débutants avec des élèves qui maîtrisent déjà parfaitement une langue. Cependant, le but étant d'encourager la mixité et de permettre à des enfants non binationaux, qui habitent à proximité, d'intégrer ce parcours d'apprentissage, les enfants doivent pouvoir intégrer l'EPLEI dès la maternelle. C'est pourquoi je souhaite qu'il n'y ait pas de test linguistique sur les élèves de maternelle, et qu'on n'intègre pas que des enfants déjà bilingues dans ces écoles.

Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire comment se fera la sélection lorsque les demandes dépasseront les capacités de ces établissements ?

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